Dans
le cadre des vases communicants de mars 2016
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à
plus long cours qui, commencé le 19 décembre 2015 s’achèvera le 1er
vendredi du mois de mars 2016.
9ème fragment
(mots d’Aunryz Tamel – suite du fragment 8, ici)
Irénée s’écroula sur la chaise qui faisait face
au vieux meuble, envahi soudain par une fatigue comme il n’en avait jamais
connu de sa vie.
Une fatigue plus lourde encore que ce jour où, en
ballade avec son grand père dans les Mornes, il s’était éloigné pour courir
après une chèvre sauvage et, surpris par la nuit, n’avait plus retrouvé son
chemin. Il avait eu beau appeler de toutes ses forces Nemours, déjà un peu
sourd à cette époque, ne l’avait pas entendu. L’enfant avait alors erré dans
les collines une bonne partie de la nuit à la recherche d’un passage entre les
combes lui permettant de regagner le village, tombant à chaque fois sur des
ravines infranchissables.
Ce jour-là il …
Mais oui !
Arrêtant brusquement la course folle du gamin
qu’il était redevenu pour un temps, il s’éveilla de la demi-somnolence qui
l’avait saisi.
Ce jour-là on avait abattu le grand chêne dit
« du petit boucan », le seul chêne du village. Et son bois … son bois
…
Grand merci à
Aunryz
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