Dans
le cadre des vases communicants de mars 2016
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à
plus long cours qui, commencé le 19 décembre 2015 s’achèvera le 1er
vendredi du mois de mars 2016.
10ème fragment
(Mes mots – suite du fragment 9, ici)
Et de son bois … de son bois … il devint de par
les mains de grand-père Nemours…
Il ne voulait pas quitter sa demi-somnolence, il était
si bien…
Il voulait encore courir dans les collines, les
collines karstiques… ce mot que lui avait appris Nemours, quand il l’avait pris
dans ses bras au sortir de sa longue nuit d’errance et d’angoisse.
Grand-père Nemours et ses bras si robustes, ses
mains si agiles, ses cahiers d‘écolier couvertes de dessins et croquis…
Ces nombreux cahiers retrouvés au fond du tiroir
du secrétaire, chacun orné d’une étiquette couverte de cette écriture aux fins
déliés
Et à la page 32 du cahier à couverture vermillon ce
dessin d’arabesque, cette esquisse de clé à volutes, celle qui orne le secrétaire
qu’il aperçoit entre ses yeux à demi entr’ouverts
Et si son bois était celui du grand chêne dit
« du petit boucan » …
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