jeudi 31 décembre 2015

En attendant les vases communicants de mars 2016 : Aunryz Tamel - fragment 10

Dans le cadre des vases communicants de mars 2016

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

J’aurai le grand plaisir d’accueillir Aunryz Tamel dont les mots sont habituellement ici.

Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à plus long cours qui, commencé le 19 décembre 2015 s’achèvera le 1er vendredi du mois de mars 2016.


10ème fragment
(Mes mots – suite du fragment 9, ici)

Et de son bois … de son bois … il devint de par les mains de grand-père Nemours…

Il ne voulait pas quitter sa demi-somnolence, il était si bien…

Il voulait encore courir dans les collines, les collines karstiques… ce mot que lui avait appris Nemours, quand il l’avait pris dans ses bras au sortir de sa longue nuit d’errance et d’angoisse.

Grand-père Nemours et ses bras si robustes, ses mains si agiles, ses cahiers d‘écolier couvertes de dessins et croquis…
Ces nombreux cahiers retrouvés au fond du tiroir du secrétaire, chacun orné d’une étiquette couverte de cette écriture aux fins déliés

Et à la page 32 du cahier à couverture vermillon ce dessin d’arabesque, cette esquisse de clé à volutes, celle qui orne le secrétaire qu’il aperçoit entre ses yeux à demi entr’ouverts

Et si son bois était celui du grand chêne dit « du petit boucan » …




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